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E le foglie morte nel vento
Tra le pale del Moulin Rouge
Vagano da sempre nel tempo
Come le chanteuses a Pigalle...
Canterò chanson d'amour
Atmosfera vagamente retrò
Anche se con il naso all'insù
Commediante o stravagante sarò
Tragicomico acrobata In bilico sulla cittàChanson d'amour
Un attimo di tempo
Un angolo nel tempo
Chanson d'amour
Randagio sentimento
Un brivido violento
Canterò una volta di più
Alla luna che da sempre mi spia
Rapsodia che si tinge di blu
Sul sorriso una sottile ironia
Una lirica incredula
Canzone di facile presa
Chanson d'amour
Fa risvegliare dentro
La voglia di un momento
Chanson d'amour
Randagio sentimento
Un brivido violento
Chanson d'amour
Un attimo di tempo
Un angolo nel tempo
Un souvenir
Un souvenir
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J'aime : la salade, la cannelle, le fromage, les piments, la pâte d'amandes, l'odeur du foin coupé (j'aimerais qu'un « nez » fabriquât un tel parfum), les roses, les pivoines, la lavande, le champagne, des positions légères en politique, Glenn Gould, la bière excessivement glacée, les oreillers plats, le pain grillé, les cigares de Havane, Haendel, les promenades mesurées, les poires, les pêches blanches ou de vigne, les cerises, les couleurs, les montres, les stylos, les plumes à écrire, les entremets, le sel cru, les romans réalistes, le piano, le café, Pollock, Twombly, toute la musique romantique, Sartre, Brecht, Verne, Fourier, Eisenstein, les trains, le médoc, le bouzy , avoir la monnaie, Bouvard et Pécuchet, marcher en sandales le soir sur les petites routes du Sud Ouest, le coude de l'Adour vu de la maison du docteur L., les Marx Brothers, le serrano à sept heures du matin en sortant de Salamanque, etc.
Je n'aime pas: les loulous blancs, les femmes en pantalon, les géraniums, les fraises, le clavecin, Miro, les tautologies, les dessins animés, Arthur Rubinstein, les villas, les après midi, Satie, Bartok, Vivaldi, téléphoner, les chœurs d'enfants, les concertos de Chopin, les bransles de Bourgogne, les danceries de la Renaissance, l'orgue, M. A. Charpentier, ses trompettes et ses timbales, le politico sexuel, les scènes, les initiatives, la fidélité, la spontanéité, les soirées avec des gens que je ne connais pas, etc.
J’aime, je n'aime pas: cela n'a aucune importance pour personne; cela, apparemment, n'a pas de sens. Et pourtant tout cela veut dire : mon corps n'est pas le même que le vôtre.
Ainsi, dans cette écume anarchique des goûts et des dégoûts, sorte de hachurage distrait, se dessine peu à peu la figure d'une énigme corporelle, appelant complicité ou irritation.
Ici commence l'intimidation du corps, qui oblige l'autre à me supporter libéralement, à rester silencieux et courtois devant des jouissances ou des refus qu'il ne partage pas.(Une mouche m'agace, je la tue : on tue ce qui vous agace. Si je n'avais pas tué la mouche, c'eût été par pur libéralisme: je suis libéral pour ne pas être un assassin.)
Roland BARTHES, Roland Barthes par Roland Barthes. 1975.
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DER ABSCHIED, un extrait du texte traduit :
"Il descendit de cheval et lui tendit la coupe de l'adieu. Il lui demanda où il allait et pourquoi cela devait être ainsi.
Il parla, et sa voix était voilée :
Toi mon ami, sache que sur cette terre, le bonheur ne m'a pas souri ! Où vais-je ? je vais, je m’en vais errer dans les montagnes.
Je cherche le repos pour mon cœur solitaire."
Et toujours pour en savoir plus... et bien sûr...
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Kreuzberg, Warschauer, Kottbusser Tor, Berlin mit Grégoire in seiner Versöhnung. (La reconciliation)