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"Le mandarinier (Citrus reticulata) est un petit arbre aux feuilles simples vert foncé brillant."
Il est originaire du Viêt Nam et de Chine. Jusqu'au dix neuvième siècle, les noich' en profitaient juste entre eux car ce n'est qu'à cette époque qu'il fut introduit en Europe.
Aujourd'hui il est cultivé en Espagne, en Algérie, Tunisie au Maroc et aux États-Unis.
Mais la mandarine commune a en fait été vite remplacée par ses hybrides dépourvus de pépins et
blablabla, notamment par la clémentine (hybride de l’orange douce et de la mandarine) qui représente à elle seule 80 % du marché des petits agrumes.
Les 20 % restants sont en majorité occupés par la clemenvilla et les ortaniques.Bref, nous ne mangeons que des hybrides.
Sauf en Sicile, où tel un mandarin, j'ai par hasard mangé ma première mandarine... c'est du moins ce que j'en ai conclu car la différence était de taille : la peau toute bien odorante d'une matière
super-sympatique, les nombreux pépins qui chacuns veulent la vie, et puis au niveau des richesses de la saveur, de l'essence, de sa vapeur et ses solvants...
Experimentées à la trattoria "Il Veliero" sur Marettimo, elles étaient servies comme dessert avec une énorme bouteille de liqueur. C'est comme ça.
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"Minable époque, qui, dans son impuissance à créer ou à reconnaître le nouveau, en est réduite à toujours resucer, remastiquer, recracher, revomir une tradition qu’elle n’est même pas capable de vraiment connaître et de vraiment faire vivre."
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• Samedi 02 Février chez Argos :
"DISSENT ! Pedro Costa" (Artist Focus & Discussion)
Free entrance, de 20:30 à 23:00.
• Dimanche 03 Février au Bozo :
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I've never seen you looking so lovely as you did tonight,
I've never seen you shine so bright,
I've never seen so many men ask you if you wanted to dance,
They're looking for a little romance, given half a chance,
And I have never seen that dress you're wearing,
Or the highlights in your hair that catch your eyes,
I have been blind...
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Un poète disait : "Quand la parole est brûlée vive, l'homme ne meurt ni ne vit."
Toute société produit la vision du principe, un au-delà de la foule des morts, la mise ne scène des origines, qui sert d'écran à l'homme contre l'Abîme, et lui sert de Miroir où il se voit naissant, vivant, mourant, dans des récits mythologiques, religieux, historiques, et aujourd'hui scientifiques.
Ah! l'enchantement, les trucages, les machinistes qui mettent en scène ce principe logique, que nous appelons en Occident le Père, auquel sont accrochées les lois civiles.
Mais, qui nous assure que tout cela n'est pas fou? Les arts, toujours premiers pour dire la vérité.
Fabriquer l'homme, c'est lui dire la limite. Fabriquer la limite, c'est mettre en scène l'idée du Père, adresser aux fils de l'un et l'autre sexe l'Interdit.
Le Père est d'abord une affaire de symbole, quelque chose de théâtral, l'artifice vivant qui déjoue la société des sociologues et la science des biologistes.
Découvrant les coulisses de la construction humaine, la civilisation occidentale s'est crue affranchie de théâtre et de ses règles, des places assignées et du drame qui s'y joue.
Elle regarde avec des yeux d'aveugle Oedipe roi, La Flûte enchantée, la grande scène rock, les murs de la ville tatoués par les taggers.
Nous prétendons transformer en folklore la plainte humaine de tous les temps, pour entrer, dit-on, dans l'ère du plaisir et du bon plaisir.
Nous gérons, et la fabrique généalogique tourne à vide, les fils destitués, l'enfant confondu avec l'adulte, l'inceste avec l'amour, le meurtre avec la séparation par les mots.
Sophocle, Mozart et tous les autres, redites-nous la tragédie et l'infamie de nos oublis.
Enfants meurtriers, adolescents statufiés en déchets sociaux, jeunesse bafouée dans son droit de recevoir la limite, votre solitude nue témoigne des sacrifices humains ultramodernes.
...Pierre Legrendre, La fabrique de l'homme occidental, 1996, p. 26
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Comme chaque année, durant toute la semaine se situant entre noël et le nouvel an, Top radio programme son Retro arena Top 500.
Ne manquez pas de découvrir ou redécouvrir ces "retro classics"!
Op honderd en zeven punt negen... Fm! :-)
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Bon, en photo ça donne juste rien. Parce que 'faut voir, comme c'est bien joué, ces artifices-là, et puis cette abondance de reflets et d'ombres là, mmh... et c'est grand, très grand, accroché un peu haut si je me souviens bien...
Maquette pour une peinture murale, Fernand Léger, 1938. Vu au LaM à Lille.
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Quelle histoire! malgré l'eau lourde, quelque chose de l'enfance sourd de ce chantier, de ses rêves futuristes fascinés, de ses questions anthropo-philosophiques, une certaine légèreté même et ses châteaux de sable.
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"Travailler à bien penser, voilà le principe de la morale"
Pascal
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La légende (?) d'après wiki...
Dès les premières années, le Vatican avait interdit de le reproduire ou de le diffuser afin d'en préserver le caractère unique. On raconte que le transcrire ou le jouer ailleurs qu'en ces lieux aurait été puni d'excommunication, spécialement pour les choristes qui étaient les seules personnes à même de diffuser l'œuvre dans son intégralité.
Cependant, il y eut de nombreuses transcriptions supposées du Miserere parmi les cours royales d'Europe, mais jamais de la qualité de celle qui se chantait à Rome. Selon de nombreuses lettres, en 1769, Mozart, âgé de quatorze ans, a réussi à retranscrire l'œuvre après seulement une ou deux écoutes. Alors qu'il visitait Rome, avec son père, il eut la chance de pouvoir écouter le Miserere le mercredi de la Semaine sainte. Le soir même, il retranscrivait le morceau de mémoire. Il l'écouta encore une fois le vendredi qui suivit pour pouvoir faire quelques modifications. Le Miserere obtenu fut publié en 1771 à Londres et l'interdiction papale levée. Mais cette version n'incluait pas l'ornementation baroque qui faisait une partie du succès et de la beauté du chant.
Mozart fut accusé d'avoir volé la partition car il paraissait impossible qu'un enfant de quatorze ans pût, en aussi peu d'écoutes, retranscrire la partition. La polyphonie en était tout de même assez simple et les aspects répétitifs de l'œuvre, nés de la succession des nombreux versets du psaume, avaient facilité le travail du jeune homme. De plus, son père avait toujours cherché à mettre en valeur les qualités, il est vrai exceptionnelles, du génie que l'on connaît.