Pour Aurélien,"Je n'ai pas fini d'espérerInfatigable comme une araignéeJe guette vers l'avenirVers ma toile quotidienneLes joies du soir et du matinQui filent à toute vitesseTant pis pour les chagrins, les douleurs, et les énervementsQui passent lentementEt qui se crochentOui mais voila, je sais que je doisChaque jour, chaque heureM'avancer vers cette falaiseEt vers ce grand trou sans fondJe me retourne souventEt j'aperçoisTrès loinLe brouillard de ma naissanceJe suis le nomadeQui marche la nuitEt qui attend le jourEt l'oubli..."
Connexion :